Elever les jeunes oiseaux
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Oiseaux nidicoles et oiseaux quittant le nid tout en restant dépendants Les oisillons des différentes espèces ne portent non seulement des noms différents mais ont aussi des besoins qui varient. Il est important d'avoir conscience de ces différences si l'on souhaite aider un jeune oiseau en détresse. Dans ce chapitre, vous apprendrez la différence entre un oiseau nidicole et un oiseau juvénile ayant quitté le nid mais dépendant encore de ses parents. La connaissance de ces différences vous permettra de mieux répondre aux besoins des oiseaux.
Les oiseaux nidicoles Pendant les premiers jours, les oisillons nidicoles se tiennent tranquilles dans leur nid. Plus tard, ils commencent à bouger et entraînent les muscles de leurs ailes. C'est alors qu'il peut arriver qu'un oisillon tombe du nid. Un tel oisillon a besoin de votre aide car il ne peut pas survivre seul et les parents arrêtent de s'en occuper dès qu'il se trouve hors du nid. Remettez un oisillon nidicole dans son nid pour que les parents puissent continuer à s'en occuper. N'hésitez pas à toucher l'oiseau car, contrairement à un avis très répandu, les parents acceptent de s'occuper d'un oisillon qui a été touché par l'homme. Si vous ne trouvez pas le nid ou si ce dernier a été détruit (par exemple par un prédateur), vous devriez prendre en charge l'oisillon afin de le remettre à un centre de soins à proximité ou pour l'élever vous-même.
Juvéniles ayant quitté le nid mais dépendant encore de leurs parents Pour les oiseaux sauvages, le temps entre leur départ du nid et le moment où ils sont vraiment autonomes est la période la plus dangereuse de leur vie. Les parents sont obligés de laisser les juvéniles seuls pendant de longs moments pour aller chercher de la nourriture. Pendant ce temps, les jeunes sautent et bougent sans réelle protection. C’est grâce à leurs cris que les parents peuvent les retrouver. Mais c'est en poussant des cris qu'ils trahissent leur présence également aux prédateurs. Quand il y a un danger, ces jeunes oisillons ne tentent pas de s’enfuir mais restent immobiles. Leur seule protection est alors leur couleur. Tant qu’ils trouvent suffisamment de cachettes possibles, par exemple dans des haies, des tas de bois ou des fagots, leur couleur suffit pour échapper aux regards des prédateurs. Mais s’il n’y pas assez de cachettes, les oisillons deviennent une proie facile pour un chat domestique ou d’autres prédateurs. Photo : Juvénile du pinson des arbres avec son père, © Gaby Schulemann-Maier Malheureusement, les juvéniles sont également souvent victimes d’enfants qui les prennent pour des jouets vivants. Beaucoup de jeunes oiseaux meurent alors tout simplement de peur. Il arrive aussi que les enfants ramènent des oisillons, presque autonomes, à la maison. C’est uniquement en leur expliquant que ces juvéniles attendent leurs parents et qu’il faut les laisser sur place que l’on peut empêcher ce type d’accidents. Photo : Quatre jeunes étourneaux avec un parent, © Dagmar Offermann Mais il n’y pas que des enfants, auxquels on peut difficilement reprocher leur ignorance, qui emportent les oisillons pendant cette période de dépendance des parents. Souvent, des adultes , pendant une promenade, pensent que les oisillons sont abandonnés et les emportent chez eux. Ils supposent alors faussement que les oiseaux ont été abandonnés par leurs parents. Mais en vérité, les parents font tout pour s’occuper de leur progéniture et ne les abandonneraient jamais sans raison. Photo : Jeune rougequeue à front blanc nourri par son père, © Udo Baumgärtner, Pixelio.de
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